Ils n'existaient pas, ils ne pouvaient disparaitre ...
Vous n'êtes pas identifié.
Voici un premier "one-shot" de l'histoire que j'envisageais pour Vervisto. Vu que je n'aime jamais ce que je j'écris, je le poste vite avant de le modifier du tout au tout . C'est pas vraiment du grand art mais j'essaie de faire de mon mieux pendant ces heures qui me font perdre du temps de travail .
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Prélude
Vervisto n'est pas un homme du Nord, il n'est pas l'un des vindicatifs barbares de l'Umbra Chaotica.
Il n'est pas aisé de reconnaître à l'heure actuelle l'origine première de ce cultiste, tant l'Architecte du Changement l'a frôlé de ses griffes.
Chapitre 1 : Eden.
Vervisto Mahonni est néanmoins né en Tilée, à l'extrème sud du Vieux Monde.
Ses parents commerçants voyageaient du plus lointain de l'Arabie jusqu'à la lointaine Cathay.
Leur lignée était connue et leur réputation plus à refaire et les ports de toute nation les accueillaient sans aucune hostilité.
Regnato Reginald Mahonni, le pater familia, chef des convois de plus d'une vingtaine de navires et loup de mer expérimenté, ne craignait ni les corsaires Druchii, ni les serpents marins, ni les raiders nordiques et tous savaient ce que l'emblème du serpent et de la vierge , symbole de la famille, signifiait.
Vervisto était le dernier enfant de Regnato.
Ses trois sœurs et ses deux frères étaient déjà âgés lorsqu'il balbutia ses premiers mots tiléens.
Son père naviguait déjà depuis plus d'un siècle, mais le temps ne semblait pas l'atteindre, malgré sa longue crinière d'argent Regnato restait d'une forme physique éclatante et son regard d'ambre continuait d'inspirer la crainte et le respect.
De par son aspect, les rumeurs se colportait bon train , certains le pensaient pirate, d'autres vampire , chacun ayant son avis sur ce curieux flibustier.
Ce fut lors d'un convoi des plus banal à Marienburg, le grand port de l'Empire , que la situation dégénera et que le nom de Mahonni tomba en désuétude.
Regnato fut arrêté par les forces impériales et une troupes de répurgateurs jugea tout l'équipage et leurs familles d'adorateurs du Chaos.
Vervisto , alors âgé d'à peine six printemps, ne comprenaient pas comment de telles insultes pouvaient être proféré contre une famille si prestigieuse...
Mais le père de Vervisto eut une curieuse réaction, une réaction qui n'étonna que Vervisto d'ailleurs.
Mis à demi-nu par les soldats, une marque inscrite à même la chair , une marque démente , qui à elle seule scandait dans une langue trop ancienne, la gloire du Grand Sorcier.
Regnato, d'un faciès en général si stoïque et souriant, se mut soudain en un visage bestial, sa bouche devint disproportionné, ses yeux ambres changeaient constamment de couleur et de ses mains, dont les paumes étaient désormais constellées de bouches béantes garnies de dents , jaillissaient un feu surnaturel provoquant l'horreur et la folie parmi les troupes impériales.
Vervisto, horrifié par le spectacle se tourna vers sa mère et ses sœurs...
Celles ci étaient devenues des bêtes informes.
Dernière modification par Vervisto (10-03-2009 09:14:24)
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PUTAIN MAIS QUELLE HISTOIRE BANALE DE MERDE §§§ JME DETESTE
/Hrp
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Banale ? Non, pas du tout, un style d'écriture lisible, claire et bien densifié par le vocabulaire. Moi, je dis comme Arys. Je veux savoir la suite!
Faudrait peut-être que j'en fasse pour mes personnages :p
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J'ai essayé de reprendre un peu le style des extrait que l'on peut trouver dans les livres du wargame...
J'vais voir pour varier un peu , histoire de tout tester. (Ca fait un bail que j'ai pas fait de pavé).
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Chapitre 2: Arrogance
La main gantée de cuir du chasseur tenait fermement sa rapière usée par des décennies de répression, un sourire cruel en coin déformant sa moustache pourtant si bien taillée, ses yeux sereins exprimaient volontairement cette satisfaction, ce sentiment de victoire hautain. Cette victoire, sur mon père.
Regnato, autrefois d'allure si noble, n'avait l'air que d'un illuminé au regard fou, un fanatique dément prêt à rire à tout moment de sa propre déchéance dans une frénésie inhumaine.
Ma mère et mes sœurs... les questions fusaient dans mon esprit, trop vite pour en tirer une quelconque rationalité: » Depuis quand ne suis-je entouré que par des monstres? depuis quand ma famille ment-elle ? Depuis quand cette odieuse comédie se nourrit de mon ignorance dans ce rire sadique que j'entends à présent? «
Cours... trouve refuge … regarde ailleurs …
La panique était sans doute mon pire ennemi en ce jour, tout du moins je l'ai pensé...
Moi qui n'avait jamais laissé échapper une once de lâcheté devant ma famille, devant nos subordonnés ou même devant nos esclaves... ces efforts paraissaient effacés par la perte soudaine de mon univers.
Pétrifiés par l'horreur de la situation, je ne pus que contempler deux uniques choses.
La première était le massacre des membres de l'Empire par mon père.
La deuxième fut ce serpent brulant enserrant mon cœur, faisant le tour de toute ses circonvolutions.
Je fermait les yeux machinalement, supportant la douleur,serrant les dents, laissant tout de même échapper un gémissement enfantin..
Lorsque je les rouvris, mon père se tenait devant moi de toute sa stature, un regard fou et un sourire dément déformant son faciès d'ordinaire si doux...
« Toi aussi, mon fils ».
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Je fais de mon mieux au travail
/hrp
Dernière modification par Vervisto (27-03-2009 11:45:53)
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