Ils n'existaient pas, ils ne pouvaient disparaitre ...
Vous n'êtes pas identifié.
Il fait sombre, mais une ombre se détache dans la nuit. La silhouette s'approche lentement, d'un pas malheureux. Au fur et à mesure, on peut en distinguer les contours jusqu'alors trop vagues. C'est une forme brisée, aux mouvements maladroits et au souffle lourd qui se distingue maintenant parfaitement. Le visage de Kàrl reste caché sous une épaisse capuche pourpre, mais son souffle haletant est trahi par la fumée qu'il forme dans l'air humide. Kàrl s'arrête alors, tente en vain de se redresser, et finit par rabattre sa capuche sur ses épaules. Dans l'obscurité, on peut voir un visage dur, jeune, aux yeux bleus qui, étrangement, percent la nuit comme feraient ceux d'un oiseau de proie. Ses long cheveux noirs tombent des deux côtés de son visage, entourant une longue barbichette à deux tresses. Kàrl hume lentement l'air, et finit par prononcer ses premiers mots :
– Humm. C'est donc là qu'il nous mène. Sous les vents frais et obscures. Ainsi, ils seront satisfaits de toi.
Puis, sans raison apparente, Kàrl reste statique pendant une période assez longue. Il attend. A intervalle non régulier, on peut le voir tordre son cou et regarder sur les côtés, sans toutefois qu'il semble observer quoique ce soit de précis.
– Humm.
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Le soleil était déjà banni de ce monde depuis quelques heures, seule la lune, ronde et opale flamboyait au-dessus de Kàrl. L'air glacial commençait à détruire les plus jeunes pouces, gelant en quelques secondes les plantes les plus fragiles. Au loin, un bruit sourd, de plus en plus reconnaissable, des pas.., non, les bruits qui émanaient au loin dans le sous-bois, étaient ceux d'une monture de sang froid, le souffle puissant de la bête pénétrait jusqu'à la lisère de la forêt.
L'animal en course, vrai machine a vapeur, fendant l'air glacial de son souffle, bifurqua vers le chemin où se trouvait le jeune cultiste. Il ne fallut pas longtemps pour que l'individu qui dirigeait la monture, l'arrêta net face au serviteur du Chaos. La nuit était plus sombre qu'à son habitude, Kàrl ne pouvait pas réellement distinguer qui était sur le sang froid. Cette personne mit pieds à terre, et s'avança d'un pas déterminé vers lui. Son visage était caché par une fine cape brodée d'or, juste une odeur familière aurait pu le mettre sur la piste.
Elle se plaça face à lui, et pendant quelques secondes un silence se creusa entre les deux personnages.
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Kàrl sourit. Ses yeux ne s'étaient jamais posé sur cette ombre, et pourtant il la distinguait très bien. Toutefois, le doute persistait et Kàrl ne se sentait pas à l'aise. Il tira un tome de sa ceinture, et l'ouvrit à une page qui semblait être immédiatement la bonne. Rapidement, il passa la main au dessus avant de refermer le lourd manuscrit de fer et de le remettre à sa ceinture.
– Humm.
Puis, l'ombre s'approche de lui et vient lui faire face. Kàrl n'a toujours pas posé les yeux sur elle, mais son souffle se fait plus fort, trahit uniquement par le halo fumeux formé au rythme de sa respiration saccadée.
– Il est honoré, Nydiele, que vous pensiez pouvoir voir, comme nous, sa présence parmi les ombres changeantes. Humm.
Ne parvenant toujours pas à se redresser, Kàrl affiche un regard perdu et un sourire misérable en direction de Nydiele. Ses yeux sont ouverts, et semblent maintenant luire merveilleusement. Ils sont beaux, profonds et quiconque y pose le regard y verra une volupté d'abysses changeantes et véritables.
– Là où le regard se pose les choses voient. Je suis ravi Nydiele.
Dernière modification par kàrl (20-02-2009 13:15:36)
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Nydiele avait toujours été proche de Kàrl. Pourtant, ils ne s'étaient que rarement parlé. Elle sentait sa présence sur les champs de batailles, entre les cris agonisants des ennemis, et les frôlements incéssants des guerriers à la charge, et cela lui suffisait. La furie baissa d'un geste lent, presque sensuel la capuche lourde de sa cape, qui reposait à présent sur ses épaules dénudées. Dans un léger vent glacial, sa chevelure d'un blond devenu presque blanc se faufila entre les traits de son visage. Son visage, qui était miraculeusement intacte, d'une peau légerement mate, et d'un grain de peau parfait.
Elle n'avait jamais réellement pris le temps de regarder d'aussi prêt cet homme du Chaos, elle ne s'était pas non plus réellement interessée à sa personne. Elle savait qu'il était souvent là, derrière elle, dans la marée de guerre mouvante, à prendre soin d'elle, par ce don qu'elle devait tant lui envier : celui de pouvoir guérir les blessures les plus profondes.
Nydiele serait morte un nombre incalculable de fois, si cet étrange inconnu ne gardait pas un oeil agile et vif sur elle. Reconnaissante ? Elle devait certainement l'être, mais sa curiosité à l'instant présent se focalisait sur son visage. Le regard de l'homme à la lueur de la lune perçait comme une lame profonde dans le sien. Elle resta quelques minutes silencieuse, à l'admirer. Puis répondit.
- De qui parlez-vous..quelle présence, suis-je censée avoir vue ?
Nydiele était surprise, il connaissait son nom, elle ignorait le sien, et cette avance sur la situation la mettait mal à l'aise.
- Qu'est-ce qui vous amène sur ce sombre chemin, à une heure pareil ?
Le repaire du Conventus n'était qu'à quelques pas d'ici.
[hrp]
Je prends le sujet ainsi, puisque en réalité Kàrl et Nydi, ne se sont pas bcp parlés. Contrairement à toi et moi
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[hrp]
Tout à fait. ps: tu me poses une khole avec ta question, j'en ai aucune idée moi de qui il parle !
[/hrp]
Le visage de Kàrl se fait grave, et il semble qu'on puisse y distinguer un peu d'amertume. Ses yeux se sont fermés, et sa voix se fait plus audible.
— C'est Kàrl qui vous voit. Il sent bien que nous n'avons pas la même perception mais ce n'est pas important, car le souffle continuera de nous porter au delà. Je vous ai vue, Kàrl est là devant vous. Le temps est dur, alliée, et j'ai besoin qu'il se repose. Je suis venu pour dire. Permettez-nous d'entrer.
Dernière modification par kàrl (20-02-2009 15:06:20)
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Nydiele resta un instant dans l'incompréhension. Kàrl...n'était pas réellement seul, ça n'était pas une seule entité. Des centaines de question se posèrent alors, dans les méandres de son esprit. Qui étaient-ils réellement ? Que voulaient-ils ? Ce cultiste, semblait manipulé par un autre esprit, bien plus puissant encore, que celui qui emportait parfois la furie à commettre tous ces crimes, en dehors des assauts de ses alliés contre les ennemis. Elle décida de ne pas y prêter attention, elle en découvrirait certainement plus en observant. Cependant, la voix de l'homme semblait différente, quand cette "entité" dirigeait le cultiste, comme un pantin.
" J’ai besoin qu'il se repose"...
La furie resta un instant sur ces mots, que devait-elle faire ? Comment devait-elle agir ? Le repaire ne se trouvait qu’à quelques pas d’ici, mais l’amener jusqu’à lui, ne serait-il pas une faute, dont son Maître pourrait ne jamais s’en remettre. Elle avait commis tellement d’erreur dans son passé, qu’à chaque décision, elle se torturait l’esprit, elle ne voulait plus jamais décevoir. Elle tourna son visage sèchement vers un petit chemin sombre contre le flan d'un rocher auquel l'on n'aurait habituellement pas prêté attention.
- Très bien, je suis en mesure de répondre à votre désir. Suivez-moi.
Nydiele passa devant, en tirant sa monture par l'anneau d'attache du mors du Sang Froid. Elle mourrait d'envie de tourner son visage vers l'arrière afin d'observer le cultiste, mais la furie resta droite, le regard fixant l'horizon. Il était trop tard pour rebrousser chemin, elle ignorait encore alors pourquoi elle désirait tant répondre à la demande de cette voix.
Après quelques minutes de marche, les deux personnages arrivèrent devant un grand mur végétal, on pouvait distinguer à la lueur de la lune les nombreuses espèces qui ornaient ce mur gigantesque, aucune sortie en vue, ni même un passage.
-Nous y voilà...
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Kàrl suivit la furie de près, comme s'il avait peur de se perdre. Il n'était toujours pas à l'aise et sentait bien qu'il n'arriverait pas à l'être, du moins tant que les mots lui manqueraient. En marchant, Kàrl observa sa main droite, dont la paume était parcourue par une longue cicatrice. A force de l'observer, la cicatrice se mit à suinter et perler de sang. Il referma alors sa paume et senti le le contact froid du liquide visqueux qui remplissait sa main. Quand il posa à nouveau son regard dessous, il vit sa main rouge de sang et se rappela pourquoi il était là, la Main Pourpre. Lorsque la furie s'arrêta de marcher, Kàrl ne prit pas le temps d'observer les alentours, et prit la parole :
— Je venu pour dire. Les vents me portent seul à présent et je suis là pour souffler avec eux. Le temps est dur et je dois aider ceux qui ont été choisis. Nydiele, Tchar te vois et t'observe, laisse lui poser sa marque sur toi, et sens la puissance affluer dans tes veines !
A ces mots, Kàrl sortit, de sa main ensanglantée, une dague jusqu'alors dissimulée dans sa ceinture, et prit dans l'autre un crâne qui y pendait.
Dernière modification par kàrl (20-02-2009 15:37:58)
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Nydiele resta un instant de dos face aux paroles de Kàrl qui ne semblaient pas correspondre à la situation et à ses derniers propos. Au fond d'elle-même, elle se doutait forcément de quelques choses, l'odeur du sang elle pouvait la sentir, mais elle préféra un moment rester dans l'ignorance...
Plus encore, le ton sérieux qui émanait du cultiste n'était pas habituel. Elle ne se doutait pas à ce même instant que l'homme portait une dague dans le creux de sa main. La furie entrouvrait ses lèvres pour répondre à l'homme, les sourcils froncés, et son ton bien plus grave qu'à son arrivée, d'un air déterminé.
- Tchar ? Mais de quoi parles-tu pauvre fou... Je n'appar...
Nydiele se retourna lorsqu'un souffle court arrêta soudainement sa phrase, la puissante Furie recula d'un pas léger, se postant contre le mur végétal, en regardant avec stupéfaction l'arme qu'il portait vers elle. Elle se mit à sourire, un sourire remplit de sadisme, comme si cette situation s'était déjà produite. .
- Posez, cette arme Kàrl. J'ignore d'où vous vient cette idée noire, mais personne ne posera sa marque sur moi.
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A l'instant où Nydiele se retourne, Kàrl effectue un geste rapide vers le ciel de sa main portant la dague, laissant une giclée de sang s'envoler dans la nuit. Alors qu'on lui sommait de lâcher ses armes, Kàrl laissa tomber la dague qui finit sa course a quelques pas de là. A cet instant, une aura pourpre entourait la furie, un oeil semblait se dessiner devant elle. A cet instant, elle peut sentir une force influer dans ses veines et gonfler ses muscles. Kàrl halète et pose son regard pour la première fois sur Nydiele.
[hrp]
La pose d'une marque étant instantanée, je ne pense pas que tu puisses l'en empêcher.
Tu peux toujours me tuer par contre, après tout je suis plus à ça près.
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Dernière modification par kàrl (20-02-2009 20:06:23)
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Ce sang qui parcourait un instant l'air sombre de la nuit, giclée assommante, fruit d'une chair, laissa Nydiele hagard. Le cœur de l'elfine battait à mesure du souffle saccadé de l'homme qui venait de porter un coup vers le ciel. Tout semblait alors disparaître autour d'eux. Il ne restait qu’une légère trépidation du à l’action précédente et au panel de couleurs qui irradia sa vue un court moment.
A cet instant précis elle ignorait encore d'où cette hémoglobine provenait, si ses reflexes aiguisés n'avaient pas trahis ses lames. Une étrange sensation influa dans ses veines son corps entier se mit à tressaillir. Elle baissa son regard sur le bas de son ventre et posa sa main contre sa chair. Aucune trace de sang. Elle releva doucement sa vue contre Kàrl. Sa main était ensanglantée, sa plaie était entaillée.
Elle redressa son visage, esquissa un sourire d'un sadisme déconcertant, elle venait de se faire avoir elle n'avait rien pu faire. Cette situation produisit en elle une confuse exaltation face à la défaite et à ce sang qui se vidait de ses veines. La saveur du sang qui s'écoulait le long de la plaie provoquait en elle un plaisir certain, comme si malgré sa défaite, elle avait pu le torturer, le toucher, le nuire.
Le danger grandissait alors pour Kàrl. Elle n’avait peut- être pas réellement ressentit la marque, mais il ne s’était pas soumis à sa demande.
- Comment as-tu osé ...
La Furie regarda avec fermeté le cultiste, qui venait de commettre son unique erreur. Son regard était intense et remplit d'idées noires. Personne n'avait le droit de poser sa marque sur elle, surtout quand elle ignorait ce que cela signifiait.
- Tu aurais du poser cette lame, quand tu en avais encore le temps, sombre sot…
Nydiele sortit l'une de ses armes, d'un acte effréné et précis elle porta la garde de son arme jusqu'à la nuque de Kàrl, qui s’effondra au sol plongeant dans un profond sommeil. Il ne fallut alors que peu de temps à Nydiele pour mener le cultiste au refuge...
Pourquoi, ne pas l'avoir tuer ? Pourquoi l'apporter ici ? Nydiele avait commis de nombreuses erreurs, et essayer de régler ses problèmes seule n'avait jamais été une bonne solution. Elle ignorait ce que représentait cette marque, elle désirait en savoir davantage, mais seule avec cette homme, elle n'aurait pas eu la patience nécessaire pour le faire parler, ses tortures étaient bien trop violentes.
L'homme se tenait attaché à un lourd fauteuil, poings et pieds liés. La pièce était humide et légèrement froide. Pourtant, l'on pouvait distinguer au loin une grande cheminée. Les colonnes qui ornaient le centre de la pièce laissaient leurs ombres s'évader en mouvant sur les pavés du refuge. Les rares fenêtres de la pièce étaient à peine visibles, la nuit était à son apogée.
La furie se tenait, jambes écartés sur les genoux de l'homme, deux poignards à la main.
-..A nous deux, mon mignon...
Elle lança un coup violent contre la joue de Kàrl, qui le sortit aussitôt du sommeil. Le coup qu'elle porta semblait plus fort qu'à son habitude, elle fut elle-même surprise du choc ; non contrôlé. Elle serra ses cuisses et son bassin contre le sien et posa ses deux bras contre ses épaules, face à lui, de sorte à ce qu'il ne puisse ni fuir, ni tourner son visage, en encore moins gesticuler. Nydiele regarda sa proie ...
-Bien...bien, tu reviens enfin à toi...On va pouvoir les attendre ensemble, maintenant...
Nydiele restait là, contre ses reins à regarder sa prise avec des envies meurtrières, dans le fond de sa gorge un dégoût d'avoir été souillée par une marque du Chaos, qu’elle méprisait de jour en jour. Elle attendait impatiemment ses compagnons du Conventus.
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[hrp]
(en vitesse avant de partir)
Naa, t'es complètement à côté de la plaque ma puce
Je t'ai mis un buff !! si t'as bien lu, la giclée de sang, c'est la mienne, parce que ma main saigne depuis tout à l'heure, la Main Pourpre... donc quand je fais un geste brusque, bah ca gicle, c'est tout....
Bon, on verra ca in game, mais tu regarderas bien, quand un cultiste pose ses marques, il fait un grand geste vers le ciel comme ça...c'est tout ce que j'ai fait...un geste, la dague c'est juste pour faire joli, ca m'étonnerai qu'elle coupe ne serait-ce qu'une oreille de gob...
Je te laisse re modifier le début alors :p, pour la suite j'écrirai un truc ce soir, là je dois filer.
EDIT: bon voilà :p j'ai complété, j'ai rajouté un petit clin d'oeil (oui je joue avec les sentiments aussi) si le dos ca te plait pas tu me dis je change, si t'as pas de cicatrice parce que ton fond de teint est de bonne marque ou parce que je bosse bien () je retire ce passage, aucun soucis.
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Un coup violent au visage réveilla Kàrl en sursaut. Les yeux encore fermés, il senti immédiatement que ses mouvements étaient bridés, et qu'il y avait un (énooooorme) poids sur ses jambes. Il senti alors la chaleur des ombres qui dansaient autour des deux personnages, et il fut rassuré.
"Si elles sont là, tout va bien alors." pensa-t-il.
Puis, il ouvrit les yeux, ses fin yeux bleus clairs, mais qui, dans cette ambiance cramoisie semblaient bien moins profonds et impressionnants que dans la nuit. Puis, il vit enfin la Furie, qui lui parlait, ou plutôt qui semblait vouloir attendre quelque chose. Kàrl ne vit pas quoi, il ferma les yeux, mais ne vit rien de plus. Il était finalement perdu et les ombres avaient disparu, seule le fin visage menaçant de son bourreau angélique lui apparaissent devant ses paupières closes. Kàrl grimaça car il n'aimait pas être aveuglé. Sans son autre vue. Puis, il se souvint pourquoi il était là. La Main Pourpre.
— Humm. Ta force est grande, mais je suis celui qui peut t'aider à terrasser plus fort encore que toi, je suis celui qui te suit et voit en toi. Accepte-le, ténébreuse, ta force fait ton pouvoir. Je suis ton pouvoir.
Kàrl senti alors une longue plaie dans le dos de la furie, bien que ni ses membres ni ses yeux puissent se poser dessus.
— Humm. Je connais cette cicatrice, je l'ai refermée il y quelques temps déjà. Un nain. Nydiele souffrait et plus forte encore elle est revenue se venger.
Kàrl sourit
Dernière modification par kàrl (22-02-2009 17:05:37)
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Un ricanement si fit entendre du fond de la pièce, il venait de derrière les colonnes dans le coin sombre ou était généralement disposé le grand fauteuil (Pour plus de précision nous pouvons rappeler que c'est aussi dans ce coin là que Raskasse entrepose son balai précieux ! bref passons ...).
On entendit un léger clinquement provoqué par le contact du métal sur de la pierre, deux petits yeux rouges s'allumèrent alors perçant l'obscurité et une grande et imposante silhouette sortit de la pénombre.
Un chevalier vêtu d'une imposante armure et d'un casque pour le moins saugrenu leur apparut et dit d'une voix rauque :
- Alors ma belle, tu t'es trouvé un nouveau jouet ?
- Je ne resterai pas si prés de lui si j'étais toi ... je peux sentir d'ici l'influence abondante des dieux sur cet homme.
Arys était debout face aux deux personnages, une hache luisante à la main, quelques effluves d'ombres changeantes commencées à s'échapper de son armure, il pouvait voir très clairement l'individu que Nydiele tenait en dessous d'elle.
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Sans même se retourner, la Furie reconnu le bruit d'une lourde armure, et l'odeur de l'homme, la saveur de cette chair ne faisait qu'appuyer sa certitude sur la personne présente dans la pièce, avant même qu'il ne prenne parole.
Un léger frisson parcourra son corps, sous la voix grave de l’Elu. Elle passa doucement son visage sur la droite, de sorte à regarder Arys dans les yeux, une petite moue boudeuse s'affichait sur ses lèvres, boudeuse certes, mais son regard vicieux lui, démontrait avec arrogance le plaisir d'avoir une nouvelle proie.
-Mh.oui, n'était-il pas à croquer ?
Dit-elle en passant ses ongles le long du cou du cultiste, griffant dans son geste sa peau. Nydiele serra d'avantage sa prise entre ses jambes, qui semblait bien amoché.
- Vous trouvez que je suis trop près, Elu ? Si je m'éloigne, je risque de me rapprocher de vous.
Reprit-elle sur un ton provocateur. Ses sens étaient en éveils, l'excitation avant le jugement relevait d'un sadisme profond. La furie repris un ton sérieux, et grave.
- J'ignore quelle influence, ce cultiste porte-il. Il a posé une marque sur moi, j'ignore quelles en sont les résultats. Fais le parler...
Nydiele commença à perdre patience, et son tutoiement envers Arys en était la preuve. Elle venait de lui demander de l'aide, sous le biais d'un ordre.
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Un peu surpris de l'empressement de l'elfine, qui avait pour habitude de savourer des moments comme celui-ci, Arys s'exécuta.
Il enleva son casque, prit un pas d'élan et vint écraser ce dernier de toute sa puissance dans le mur à quelques centimètres du visage du cultiste
- Alors pauvre fou, reviens à toi et répond !
les ombres dansaient dans la pièce comme animées par le rythme des crépitements du feu, les effluves de couleurs rougeâtres continuaient à se répandre tout autour du cultiste de manière de plus en plus intense.
Un léger nuage de poussière vint chatouiller les narines de celui-ci suite au choc avec le mur ... mais ne sembla avoir aucun effet.
- Aucune réaction, soit !
- Les dieux t'accompagnes jeune homme je peux le sentir mais sache que toutes leur futiles manifestations ne m'atteignent plus ... Nydiele veut des réponses alors tu vas lui en donner !
Arys tira le bras du cultiste afin de l'étendre sur le côté, mit un pied sur le banc pour avoir bon appui et de manière à ce que son poignet soit à portée.
Il décrocha alors la lourde hache de son dos, encore recouverte de sang séché et la brandit à hauteur de tête.
- Coupons lui une main, il devrait réagir !
Dernière modification par Arys (25-02-2009 13:49:32)
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Nydiele s’embrasa sous le regard de la scène, trépignant comme une enfant à chaque coup violent de l'Elu. Cet homme du Chaos fait de chair et de muscle, qui s'était exécuté sous ses ordres. Nydiele se mordit la lèvre inférieure, croquant sa chair pour passer sa frustration. Jusqu'à ce qu'une voix pénétrante pris refuge dans sa tête. Cette voix… ne lui était pas étrangère. Il lui fallut alors, quelques secondes pour la reconnaître. Dans un geste violent, la furie porta ses mains jusqu'à son crâne, et se plia en deux sous la douleur.
-Cette...voix...Argh.il me parle...il me...grhm !
Nydiele décrocha sa dague, et la planta avec violence dans la table en regardant le cultiste. Elle ne pouvait le tuer sans comprendre, et savoir ce qu’il lui avait fait. La furie semblait à bout de souffle, sa peau était en nage, quelques gouttes de sueur perlaient le long de son cou. Le traumatisme dépassa les paroles de la pensée de Kàrl, le corps de la furie torturée par un esprit étranger refusait de s’y soumettre, le choc fut violent.
-Arrêtez...ça...mhg...Vous m'empêchez de penser...
Sous les gémissements du à la douleur d’entendre une voix puisant dans son esprit. Elle assimila les mots du cultiste, après coup… ôtant soudainement son mal de crâne. Un silence brisa le chaos dans sa tête, tous semblait alors s’assembler dans son esprit, petit à petit...Elle revue alors, le geste de Kàrl, ressentit la cicatrice dans son propre dos, se rappela du regard de l’homme sur elle sur les champs de batailles. Elle ne su comment, mais en rouvrant les yeux, sa main était sagement posé sur celle d’Arys, retenant sa hache.
-Cet homme m’a béni de sa marque, il me protège…Arys.
Kàrl sourit
[Hrp] J’ai essayé, comme j’ai pu de rattraper le texte, que je n’avais pas lu Kàrl. Désolée encore ! A la fin, le "kàrl sourit " c'est la fin de ton texte à toi. En essayant de recoller les morceaux[/hrp]
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Au fond de la taverne, une ombre semble se mouvoir jusque dans la plus profonde des pénombres et y disparait ...
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Arys sentit la main de Nydiele se posait sur la sienne au moment de rabattre sa hache sur le bras de l'homme et stoppa instantanément son mouvement
- C'est bien la première fois que je te vois si hésitante, surtout pour une bonne occasion de faire couler le sang ...
Malgré une envie certaine de s'amuser, Arys savait respecter la hiérarchie mais surtout la volonté de ses amis, il posa donc sa hache à terre
- Tu transpires, cela aussi est rare ... Arys prit un instant de réflexion
- Si tu n'as plus besoin de moi je vais aller m'abreuver, la journée a été longue et chaude.
- En attendant crois en mon expérience, tu devrais rester sur tes gardes, cet homme est marqué par les dieux, il porte en lui leur volonté et même si je suis maintenant capable de leur résister leur puissance n'en n'est pas moins effrayante ... de plus tout ceux qui ont osé sourire à la vue de ma hache en sont mort.
- Celui-ci sera donc l'exception mais selon ta volonté, je te laisse assumer le fait de le garder en vie ...
Arys tourna les talons et posa sa main sur l'épaule dénudée de l'elfine pour enfin se diriger vers le comptoir, elle pouvait sentir maintenant qu'elle n'était plus seule ... les gens de cette taverne avait foi en elle.
*didascalie : Arys n'a toujours pas remarqué l'ombre fuyante dans le fond de la salle.
[hrp]
Joliement rattrapé je trouve
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Dernière modification par Arys (25-02-2009 16:23:22)
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C'est très bien fait Nydiele, j'aurais dû posté à la suite, comme j'avais dit que j'écrirai le soir même (ce que j'ai fait), jep ensais pas que ce soit nécessaire...mais tes talents ont rattrapé le coup. BJ.
[/hrp]
Quand Kàrl et Nydiele furent à nouveau seuls (ou presque), Kàrl regarda la dague de la furie droite sur la table, en inclinant la tête. Ses yeux étaient ouverts et il semblait fixer un point imaginaire au delà de l'arme mortelle. Kàrl tourna alors la tête vers la furie et sourit. Il tendi alors la main vers la table et y déposa une pierre noire aux reflets brillants.
— Cet artefact est puissant, Nydiele. Si tu incruste cette pierre dedans, il deviendra plus puissant encore. Crois-les Nydiele, les Dieux te veulent du bien, et le mal, c'est toi qui le fait. Pense à eux, et tu comprendras que la solution à ton problème est plus proche qu'elle ne semble.
Kàrl ferma alors les yeux et pencha la tête en avant.
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Nydiele regarda sortir l'Elu (de son coeur Haha non, je plaisante. <sort>), son regard semblait touché par les paroles de l'homme. Elle honnissait les serviteurs du Chaos, pour tous ce qu'elle avait subit par leur faute, elle méprisait de surcroit les Dieux qui dans son esprit n'existaient pas, et qui dérobaient le peu de liberté dans ce monde, et pourtant elle n'arrivait pas à tuer ce cultiste aux habitudes insondables et occultes.
Elle sentit son cœur battre à un rythme saccadé en voyant Arys s'éloigner, elle aurait aimé le retenir. Il était bien plus proche d'elle que n'importe quel homme du Chaos, par son passé. Troublée encore de la scène précédente, elle se posa sur le bord de la table.
"..Il a probablement raison, je dois me méfier de cet homme.» Les paroles de l'homme se répétèrent dans sa tête "je te laisse assumer le fait de le garder en vie ..." Elle n'avait jamais gardé une responsabilité pareille. Des questions se chamboulèrent dans les méandres de sa tête. Jusqu'à ce que Kàrl entrouvre enfin ses lèvres. Nydiele plongea son regard sur l'artefact en silence.
-Plus puissant, dites-vous ?
Nydiele arracha la dague de la table, emportant dans son geste quelques éclats de bois, et sauta à la gorge de Kàrl, son corps à demi-nu s'étirant sur la table. La furie tira le col du cultiste jusqu'à elle. Tous deux à moitié sur le meuble. Nydiele regarda Kàrl dans les yeux, et répondit
- Qui me dit, que je peux vous faire confiance ? Que vos artefacts ne sont pas pièges.
Nydiele attira d'avantage le cultiste vers elle et dans son geste le plaqua contre la table, prenant une certaine supériorité dans la scène. Elle se retrouva par dessus son torse, l'air menaçant.
- Et puis...Je vous interdis de parler des Dieux dans cette pièce en ma présence, où la prochaine fois que je vous porte un coup, je prendrai soin de laisser la dague du côté de sa lame, et non de sa garde. Aucun Dieu ne peut répondre à ma demande !!
Nydiele agrippa les vêtements de Kàrl et souleva le haut de son buste, en le plaquant de nouveau durement contre la table, d'un geste énervé
Aucun !! Les Dieux ne font qu'utiliser l'homme! Jamais je ne serai sa proie! Plus jamais!
La furie garda son étreinte contre l’homme, en pressant ses épaules avec ses mains, de sorte à le maintenir. Nydiele posa son visage contre son propre bras comme si elle souhaitait cacher son visage.
[hrp] Ha bon ? Mh..merci ^^[/hrp]
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[hrp]
Bon, tu l'auras voulu.
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Kàrl avait une certaine patience, la même que son dieu. Et il sentait de plus en plus les vents qui tournaient dans la pièce. Ho non pas le souffle que n'importe quel mortel pouvait ressentir, mais bien ces vents de magie que seuls certains fous peuvent voir et ressentir. Les yeux de Kàrl s'ouvrirent et il vit des nuées multicolores s'enchevêtrer dans la pièce autour d'eux. Kàrl ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sorti. Il était agrippé par la furie, et sa force était impressionnante, après tout, il lui avait lui même donné un peu de cette force...
Kàrl pensa très fort, et appela les vents à lui, qui commencèrent à tournoyer autour des deux personnages. La furie ne pouvait pas le sentir, mais Kàrl savait bien ce qui se passerait.
C'est alors qu'il en appela aux forces de la ruine, et d'une simple incantation aussi brève qu'un souffle, les vents se matérialisèrent dans le monde réel, et devinrent visibles pour tous. La pièce devenait alors extrêmement venteuse et les longs cheveux blanc de la furie volaient dans le visage de Kàrl. Elle semblait troublée par l'aspect soudain de cette tempête intérieure, mais ne lâchait pas prise. Kàrl décida alors qu'il devait se libérer. Et les vents soufflèrent, tournoyant cette fois-ci non plus dans toute la pièce, mais uniquement autour du cultiste. Leur concentration étant bien plus grande dans l'espace, leur force se décupla, et la furie fut propulsée contre le mur opposé. Kàrl rit quand il la vit se ruer sur lui sans parvenir à franchir ce mur invisible.
— Tu t'es bien amusée sorcière, refuse mon aide et tu n'en seras que plus misérable !
[hrp]
Pour ceux qui auront reconnu, j'ai invoqué un sort du cultiste en spé Rituels Sombres (j'essaye de coller à mon perso), que je lance systématiquement quand on me cherche des noises, ce que tu as clairement fait :p en termes de jeux, c'est un sort qui dure 6s et qui bump auto (sans immunité) tous les méchants qui passent à 20m qq chose comme ca. Bon en plus il fait des dégats, mais là on va dire que t as juste mal au dos à cause du mur quelle idée de mettre des murs dans une pièce aussi...rha la la.
Voilà voilà avec un peu de chance bientôt on aura la donction duel
Kàrl, qui va s'empresser de contacter un MJ pour changer de nom (quoique l'issu du duel n'est pas si sûre que ca je pense :p)
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Dernière modification par kàrl (26-02-2009 11:52:31)
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Contre une Furie ? Spécialisé pour anéantir les soigneurs..muh pas si certain que cela !
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Nydiele se releva difficilement, son regard était noir, et la seule faiblesse qu'elle avait eue, était de lui laisser la vie. Elle resta sagement face à lui, le vent encore puissant se consumait petit à petit, jusqu'à disparaître. La furie avança d'un pas vers l'homme et reprit
- Misérable ? Comment osez-vous dire cela, vous êtes seul. Je possède une armée, et vous n'avez qu'un Dieu.
Vous me proposez votre aide, mais je n'accepte l'aide d'aucun Dieu. Seul, les hommes m'intéressent. Retenez votre langue, et vous pourrez alors m'apporter vos dons. Dans ce monde là, les Dieux n'ont aucun pouvoir.
Nydiele ramassa la gemme qui était restée sur la table, d'un geste mécanique, elle la rangea dans sa besace. La Furie s'avança vers la porte du repaire
- J'ai tellement mieux à faire que de perdre mon temps, avec des humains attachés plus à répondre à leur initiateur qu'à présurer de leur don. J'aurai pu faire des choses bien plus dangereuse que de m'amuser avec un esclave des Dieux,.... comme de ramasser le balais de Raskasse, ou bien me reposer dans mes quartiers.
-Je ne me soumetterai pas à vos désir. Si j'ai besoin de votre force, je la prendrai parce que vous désirez me l'offrir, et non parce que votre Dieu vous l'ordonne.
Nydiele ouvrit la porte et resta face à lui
-Sortez de ma demeure.
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Hihi pas commode notre Furie hein ?? hein ??
Euh vous m'avez considéré dehors Nydiele et toi , mais à la fin de mes dires je m'éloigne juste vers le "bar" pour me prendre une chope de rouge ... et y a Gygy qu'on ne voit pas.
Mais bon disons que les vents du chaos n'ont pas les mêmes effets sur moi, héhéhé
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D'accord, ca marche. Désolée !
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