Ils n'existaient pas, ils ne pouvaient disparaitre ...
Vous n'êtes pas identifié.
Nydiele était postée contre le bord d'un pilier qui ornait la pièce principale du repaire. Ce lieu était glacial, la seule chaleur qu'on pouvait perçevoir émanait des flammes de l'unique cheminée, suffisement grande pour y brûler vif un humain.
Les gestes nerveux qu'effectuait l'elfe noir avec ses armes en disant autant sur son attente, que le bruit répétitif des tapements de son pieds sur les vieilles dalles poussièreuses.
Un seul bruit aussi muet soit-il, attirait l'attention de la Furie, elle attendait une personne précise, une créature qui avec le temps fut presque nommée ami.
Le gobelin en question n'était d'autre que Raskasse. Nydiele s'était déjà mise dans des positions délicates, jouant avec sa propre vie, et celle des autres. Elle s'en était toujours tirée, mais la situation et l'avenir qui commençaient à l'envelopper étaient bien plus sombres que les précédentes, et elle ne pouvait s'en tirer sans l'aide de personne. Ronger par sa fierté, à l'idée de demander l'aide aux Conventus, elle préparait déjà dans les méandres de ses pensées, une solution pour se protéger, sans paraître misérable. Mais sa vie allait dépendre pour la première fois, d'un Gobelin.
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pssssshhhhtttt psssshtttt ... groumpf ... groumppp... prout.
La voix nasillarde de Raskasse se fait entendre derrière la porte
Ahhhhhh
la porte du repère s'ouvre. Raskasse son balais à la main, sourit et pose son regard sur le furie
Alors Nydiele ! Koment ca va ?
tfé koi toute seule dans la hutte ?
t'veux ke jte prépare kekechose a bekter ?
et l'ot noreilles pointues, Ezak Truk lé ou ca ? lé pas avek'toi ?
La question posée sur un ton anodin était lourde de sens pour le gobelin.
Dernière modification par Valtin (20-01-2009 12:24:58)
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Nydiele s'avanca vers Raskasse et attrapa d'un geste sec, et rapide le balais,sans le lui arracher des mains. Mais se liant de la sorte à la créature, il était bien connu que le gob'Raskasse ne lachait jamais son balais. La furie baissa son visage et croisa son regard avec celui du Gobelin.
Je te cherchais...Raskasse.
Agacée de le voir sortir autant de question dans un si court moment, la furie lui attrapa la gorge gentillement, posant ses mains fines et expertes contre les os de sa machoire, elle pouvait sentir l'ossature granuleuse du Chaman
Je n'ai pas faim.. dit-elle d'une voix grave, rompant le broua des voix, appuyant par la même occasion la gravité de la situation
...j'ai changé d'avis..à propos du mari que je cherchais pour Ezakielle.
Détourne le regard, dégoutée à l'idée même de sortir cette phrase
C'est moi maintenant...tu dois m'en trouver un désormais.
[hrp]
pssssshhhhtttt psssshtttt ... groumpf ... groumppp... prout. Pourquoi prout à la fin ? <rit> ..C'est vraiment dégoutant un Gob!
[/hrp]
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Plus du tout étonné par l'attitude de l'elfe. raskasse sourit gentilment en attendant que ca passe.
Bon bon t'change les plans ... et ca cé bien ca apporte la konfuse dans lézprits simplets ...
Bon bon .. l'gibs raskasse l'reste un peu kan même sur sa premiere idée .. klater la tronche du problème .. j'tenvois un kan d'ork .. ca f'ra d'la belle boucherie et personne pourra ouvre sa bouche apré ..
Mé s'tu veux un truk t'veux un konventus ou un pas d'konventus ?
Un ki va t'tenir longtemps ou un k'tu pourras trucid apré kan lé problèm s'ront réglés !
chuchotte tout bas
dis .. sna rien a voir avé l'gros gars kon a vu l'ot foa dans la cité défoa par hasard ke l'gob s'trompe pas ?
[/i]
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Skouigueur entra dans la pièce, toujours aussi lestement, aussi agile qu'un tamanoir avec des rollers sur un lac gelé ... le Squig qui le suivait ne valait pas mieux...
Slu lé boyz !
Voyant Nydiele
Slu nid d'ailes !
d'un coup, remarquant l'atmosphere un peu lourde, et le silence qui se fit... il prit une attitude tout à fait différente ... d'un geste le squig compris qu'il devait rester la ou il etait, pres de la porte, le gobelin alla en siflottant prendre son tabouret et s'assit dessus, en face de Nydiele et Raskasse.
Plissant les yeux, et d'un ton qui n'avait plus rien à voir avec celui, enjoué, qu'il avait en rentrant, il lança :
Bon..... Nid d'ailes, toa koz pa... l'ga Raskasse keskisspass, vou kozé plu dpui kchui la.
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Nydiele esquissa un sourire à Raskasse, lorsqu'il expliquait avec hardeur son opinion concernant sa première solution, qui semblait la plus efficace. Malheureusement, le problème était tout autre, il ne s'agissait plus d'éliminer un homme, mais de prouver une réalité ou du moins d'échapper à un coup monté, dont elle semblait être victime.
Non, tu ne te trompes pas..il s'agit bien de cet..
Et la porte s'ouvrit laissant entrer Skouigueur. L'elfe noir, main droite de la créature s'arrêta de parler. De toute manière quelques secondes après, son maître le lui ordonna. Elle resta alors droite, l'air sérieux attendant sagement qu'on lui donne la parole.
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regarde Skouigueur
S'pass rien ! j'takinais l'noreilles pointues ki n'reve ke d'un truk cé d'mégorger .. ke du klassik koi
En plusss ... kan tu rent dans l'hutte on é telment impressioné par ta prestance fait un effort pour prononcer ce nouveau mot k'on n'peut plus ouvrir la bouche voilà ..
t'veux un truk à boar ? un truk à manger ?
sourit à Nydiele et à skouig. laissant trainer son balais derrière lui, il se dirige vers le plan de travail et s'affaire a remplir des gobelets pour servir tout le monde
Dernière modification par Valtin (21-01-2009 12:34:49)
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< découvre ses dent à l'écoute du discour de Raskasse, il n'y avait que les Gobelins qui auraient pu deviner un sourire derriere cette grimace. si tant est que le sourire exista un jour chez les Gobelins .... >
Nid d'ailes.... toi t'voulai egorger l' Raskasse ? .... ta pomé l'truk ké dan tatet' ou koi ? tsé pu skon avé koze la dernier foi kta décidé d'punir tout'seul ? ...
j'ouv' tou grand mé zoreill' .... j'tékout' .. kestu va m'kozer ?
< sans laisser à Nydiele le temps de répondre, il repris, en la fixant droit dans les yeux >
Raskasse ... t'sé, si la nid d'ailes rev ke dte koupé la trogne.. alor cé ksé moi kitkoup la trogne... ékom je pa envi d'te voir kreuvéh ben jé pa envie dte kouper la trogne.
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Nydiele resta droite et silencieuse face aux paroles du Chaman, elle pensa même pendant un court instant qu'il venait de se veanger intelligement de toutes les approches un peu trop physique qu'elle aimait tant faire subir à Raskasse. Elle laissa faire la créature, de toute manière elle n'avait pas réellement le choix.
Comme à son habitude, elle laissa Skouigueur parler, elle n'expliquait pas le respect étrange qu'elle lui donnait, elle savait juste qu'elle ne voulait pas parler de ses problèmes à cette créature, non pas pour ne pas mettre le Conventus derrière elle, de trouver les alliés nécessaires pour démonter le piège qu'on lui avait tendu, mais tous simplement parce que la relation qu'elle avait avec ce gobelin était plus complexe qu'on ne pouvait penser. Dessous cette fausse sousmission, il y avait sans doute, un attachement particulier, un lien étrange et indescriptible entre Skouigueur et sa main droite. Elle faisait au fond partie de lui, et de confier son désaroi serait la pire chose pour elle, elle ne voulait être que parfaite pour ce Gobelin, comme une guerrier le serai face à son Dieu. Elle lui aurait donné que le meilleur, que sa force et son engagement, cachant tous ses défauts. Lorsque ses anciens la punissèrent de n'être plus vierge, ils la rejettèrent du foyer...lorsque Skouigueur la punissa d'avoir souillié la guilde dans une histoire de meurtre et de ne pas lui avoir obéit..il la fut sienne...
Le résultat alors, fut terrible pour Nydiele, et comme une évidence, elle s'était promis de ne plus jamais le décevoir, car c'était le seul à ne jamais l'avoir rejetté.
Nydiele reprit doucement.
J'en rêve oui, mais j'ai trop de respect pour vous, pour égorger ce chaman, et puis il m'est encore utile. Je n'estime pas qu'il trahira la communauté du Conventus.
[hrp]
Voilà, Skouigueur, comme ça tu peux savoir intégralement le pourquoi du comment de Nydi envers son ti Chef!
[/ihrp]
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se retourne, regarde Skouig, plus sérieux
l'boss, moi ca m'dérange pas k'elle rêve d'mégorger cé pas grave. l'Raskasse l'sé kelle l'fra pas. On é dans l'même klan. Et ca même si cé des n'oreilles pointues j'krois kils l'on finallement kompris. l'klan cé important. l'klan cé l'pluss important. Cé Gork et Mork kil l'disent même si défoa on s'tape d'ssus.
Et pis j'lème bien l'nelfe. J'lème l'embetter elle et Ezaktruk. Ca m'fé rire.
Donk fo pas s'fache.
bon maint'nant tou é klair on s'boat un truk ?
Bon maint'nant ktout é ok ! On s'boat un truk ?
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Les paroles du Gobelin se répétèrent dans sa tête, comme un écho au loin. Il avait raison, le conventus était lié, chaque marionette avait une place précise, mais si l'une d'entre elle était sur le point de se décrocher, le mobile entier tomberait alors.
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