Ils n'existaient pas, ils ne pouvaient disparaitre ...
Vous n'êtes pas identifié.
La nuit était tombée depuis déjà quelques heures. Les abords de la batîsse étaient déjà bien silencieux, l'on pouvait entendre cependant en tendant l'oreille le ruissellement d'une source qui devait passer non loin de là. L'ombre semblait s'être emparée de la nature telle une vague ténébreuse, dans les moindres recoins du paysage avoisinant. Non loin de là, une personne encore inconnue traversait la clairière, en marchant avec la plus grande prudence. En effet, les temps étaient peu sûrs, et la moindre menace pouvait jaillir des fourrés. Tout en manoeuvrant vers le pont de la contre-allée, elle constata avec une certaine surprise un immense et vieux batîment. L'entrée semblait se dessiner face à elle. Une mince luminosité se faufilait à travers le bois craquelé de la porte insistant sur les contours et le volume de celle-ci. Elle s'approcha de l'habitation qui semblait de toute évidence y contenir vie, laissant derrière elle la seule chaleur que lui apportaient les étoiles en compagnie d'une moitié de lune.
-Mh..de..mh .. la lumière..
Ses pieds buttaient douloureusement contre les pavés de l'escalier qui menait à l'entrée. Sous ses yeux, une voûte majestueuse démontrait une avancée plus moderne de l'architecture, laissant au passé ces linteaux et ces arcs aux primitifs. C'est dans un dernier souffle, qu'elle mit genou à terre devant l'embrasure de la porte, elle avanca son visage masqué par sa cape lourde et boueuse, pour y jetter un oeil. La pièce semblait chaleureuse et pourtant si trouble, elle ne pouvait en voir le fond, ni en décrire le décor, sa seule pensée était alors de savoir si cette maison appartenait à l'ennemi.
- "...."
Elle se détourna du feu qu'elle contemplait, et releva sa longue tunique effleurant le sol, et l'eau qui baignait dans le creu de la pierre. Devant ce miroir en regardant fixement son propre visage éclairé par cette fine lumière, elle compris qu'elle n'avait plus le choix, ses yeux avaient probablement vu tout ce qu'ils avaient à voir....elle n'avait plus rien à perdre. En s'appuyant contre la froideur d'un des piliers, elle se mit debout. Elle était marquée par le chagrin, et par l'ombre qui lui avaient conféré une essence indéfinissable.
-Je n'ai d'autre choix..
Nydiele frappa à la porte. Il était tard, elle ne savait si cette porte allait s'ouvrir. La nuit était au froid mordant, et le sang commencait à perler le long de son bras.Elle semblait fixée sur cette poignée de fer, sans détourner son regard vers l'arrière.
Les loups noirs de l'enfer étaient à ses trousses...
Dernière modification par Nydiele Amëdith (04-09-2008 09:17:41)
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** BUUURPS **
Tu sais servir de l'hydromel frais ?
Ah non flute... c'est vrai, j'suis un gob tout vert maintenant !
** Se tourne vers Kynoo **
Le gnome là bas ! T'essayes de t'faire passer pour l'chef hein ? Vienzy voir ! Ma bardiche a deux mots à t'dire !
Ah non flute... c'est vrai, maintenant c'est l'truc vert que j'envoie !
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Ah !!
Le gobelin court vers le fond de la salle .... et jette un morceau de viande derriere lui, par dessus son épaule.
Squiggy !!! V'nir vnir !!
Tremblant ... il se retourna pour regarder l'etrangere qui venait d'entrer...
Par chance, son Squig daigna se reveiller, et, se precipitant vers le morceau de viande dans un fracas de bans renversé et de bave eparpillée il aperçu la porte, entrouverte.
Squiggy !! ... pab'ger !
Le gobelin reprenait de l'assurance... il posa une main sur son arc.. et devisagea l'etrangere, attendant les premiers mots de celle ci.
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Sous la fragilité de son poignet la porte s'ouvrit, dévoilant sous ses yeux deux étranges créatures, elle esquissa un sourire de soulagement. En effet, elle ne connaissait pas leur nom, ni leur intention mais la maison semblait être habitée par ses alliés. Elle portait une large cape ornée de belles écritures, sa capuche finement brodée cachait son visage, les gobelins ne pouvaient alors déterminer son sexe. Ses yeux lui brulaient et sa vision était faussée par la sueur de sa fièvre. Elle passa le seuil de la porte. Ses lèvres semblaient s'exprimer mais aucun son n'en sortit .
- ....je...mh...
Nydiele fit appel aux dernières forces qui l'habitaient, et dans un dernier effort, d'une voix pénétrante et fragile, elle dit:
- Je demande hospitalité...pour la nuit..
L'inconnu s'écroula au sol emportant dans son élan sa lourde capuche, qui d'un geste maladroit détacha ses cheveux. Il n'y avait plus aucun doute, il s'agissait d'une femme.
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Entrant dans la taverne, l'homme vit un corps gisant sur le sol, inanimé sous les regards béas et vides de sentiment des deux gobelins.
Il s'exclama : " Mais.. ce corps sur le sol ... qui est-ce ? Cette personne est-elle morte ? "
S'approchant du corps, il pu entendre sa respiration haletante, signe de vie aussi fébrile soit-elle. Il retourna le corps et pu constater qu'il s'agissait d'une femme, et de leurs alliés de la destruction de surcroit.
S'adressant aux deux gobelins semblant rester stoïques
"Hum.. on ne peut tout de même pas la laisser mourir sur notre sol. Savez-vous ce que voulait cette jeune femme ?! Comment est-elle arrivée dans cette taverne reculée aussi mal en point ?"
Dernière modification par Djebel (06-09-2008 13:08:46)
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jette un regard étrange au gobelin, qui semble bien pressé de se justifier, puis soulève le corps encore inanimé
Il faut la soigner, si on veut savoir ce que cette personne vient faire ici.
Allonge la jeune femme sur un sofa qui meuble la pièce, puis porte à ses lèvres sa gourde, esperant qu'une gorgée d'eau fraiche la réanimera
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L'eau s'écoula le long de ses lèvres jusqu'à s'insérer avec parcimonie au fond de sa gorge. La femme creusa son dos et son torse, sous l'effet de l'inspiration gonfla. En quelques secondes le peu d'eau qu'elle avait ingurgité se retrouva sur le visage de Djebel. Elle ouvrit ses yeux, pincée par le tiraillement des traits de son action et se redressa d'un geste inattendu et adroit.
Son attention croisa un moment celui de l'homme avant de s'enfuir sur les autres mortels. Sans comprendre pourquoi, ni par quel sombre enchantement Nydiele se dévoila d'une voix troublée.
- Ne faut-il pas les exterminer ? demanda-t-elle en se mordant les lèvres sitôt les mots prononcés
Fixant intensement les Gobelins le message fut alors suffisemment ambigu pour que ceux là, par d'effarant reflexe et poussés par leur instinct posèrent mains à leurs armes. Remarquables en sorcelleries ou émérites en maniement d'armes tranchantes, Nydiele n'allait pas attendre un mouvement de trop pour vérifier lesquels d'entre eux perdraient le plus rapidetement du sang à ce jeu.
Elle glissa sa fine main jusqu'à sa cuisse, retirant la seule arme qu'elle portait sur elle. Il s'agissait d'une dague, aussi petite que coupante. Elle ne perda pas un instant pour glisser sa lame contre la chair tendre de la gorge de l'homme encore ruisselante d'eau. Un de ses bras était à l'ombre du dos de Djebel, serrant comme une furie les mains de celui-ci. Ses ongles pouvaient presque entrer dans sa chair.
- Mh..Ne bougez pas.. ou je lui ôte la vie! cria-t-elle
Son coeur battait follement chose ailée qu'elle devait à tout prix maîtriser. Elle respirait avec peine, consciente de sa poitrine qui devait probablement autant la géner que l'homme contre qui elle se serrait. Elle se mit à trembler, elle n'en savait la cause, si il s'agissait du courant d'air froid qui venait de s'engouffrer dans la pièce, ou bien de la proximité de la chaleur obscure qui émanait de Djebel.
Malgrè ses positions menaçantes, elle sentit qu'il posait un regard calme, l'homme lui-même était absoluement immobile. Il devait probablement comprendre, qu'elle ne lui ferai rien. Qu'il s'agissait seulement d'un mal entendu. Elle balaya du regard la pièce observant le moindre geste de défense des Gobelins, tout en reculant contre le dossier du sofa emportant avec elle l'inconnu.
- Je ne suis pas ici pour vous nuir... Mais je n'hésiterai pas à me défendre jusqu'à la mort si vous ne baissez pas vos armes!
Nydiele se trouvait sur la défensive, en parlant son bras bougeait, et sans s'en rendre compte la lame blessait légèrement le cou de Djebel.
Contre toute logique, elle relacha doucement l'étreinte qu'elle portait derrière son dos. Djebel devait certainement ressentir ce relâchement à la pression de ses deux mains.
- S'ils me trouvent..ils me tuent.
Le regard de la jeune femme semblait être un appel au secour. La sauvagerie en elle se dissipa, laissant place à la raison. Elle s'était mise dans une situation qu'elle ne pouvait plus contrôler, elle avait besoin d'aide, et elle menaçait les seuls qui pouvaient lui en offrir.
Dernière modification par Nydiele Amëdith (07-09-2008 10:22:37)
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Se sentant agressé, Djebel ne sut pas trop comment réagir à la pression de la lame qui effleurait sa gorge. Il tréssaillit légerement quand la lame entailla son cou, non sous l'effet de la douleur mais sous la froideur de l'acier. Puis quand la jeune femme relacha son étreinte avant de murmurer quelques mots "si ils me trouvent... il me tuent.", Djebel profita de cet instant de faiblesse pour s'emparer de la dague de l'inconnue, sans violence mais avec fermeté. Puis il fit glisser la dague sur le sol à quelques mètres d'eux afin d'éviter de l'effrayer en brandissant celle-ci... L'inconnue semblait déjà suffisamment terrorisée.
D'une voix posée, malgré la tension ambiante " Et bien... Etranges manières pour quelqu'un qui ne veut pas nous nuir. Nous ne vous ferons aucun mal, mais ne vous avisez plus de porter votre lame contre ma chair ! De qui parliez vous ? Qui veut vous tuer ? Et que faites vous ici ? "
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Skouigueur, voyant la scene s'ecria, parlant de Djebel :
J'prend son sac !!
Pis aussi ses lames !!
Savez m'dame .... Djebel ... c'est Djebel.... c'est pas Squiggy...
Grmph ..
Le gobelin crache par terre avant de continuer
Bon, stop les blagues ...Cé lézork ?
Lézork veultetuer ?
Hein hein ? ... célézorks hein ?!
Il regarde le Shaman
Céssa non ??!!
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Nydiele se calma. Le ton de sa voix en était pour preuve, mais plus encore, sa respiration semblait s'apaiser. Elle recula légèrement face à l'homme.
- Je..je ne voulais vous faire de mal, ni engager un combat.
Elle regarda les deux gobelins un instant d'un air désolé. Lorsque l'un d'entre eux s'exprima, un léger sourire s'afficha sur ses lèvres, elle ne savait si elle comprenait réellement son langage, mais ses intonations réveillaient en elle un plaisir certain. En effet, dans une situation pareille, ce malin préferait la cupidité à la loyauté. Et cela avait don de lui plaire. Elle s'avanca vers la dague qu'elle ramassa, et de son autre main elle fit signe de ne pas s'en inquiéter. Tout en soulevant le bas de sa tunique pour remettre le long d'une jartière l'arme dans son fourreau, elle répondit calmement aux questions de l'homme qu'elle avait blessé.
- Une troupe d'homme est à ma recherche, ils me poursuivent depuis quelques jours, accompagnés de sombre loups, tirés des plus horribles cauchemards de ce monde. Je leur ai dérobé un bien qui leur est cher.
La jeune femme s'avanca vers l'homme d'une manière presque familière, comme si la proximité de leur accrochage lui permettait cet affront. Elle posa son regard sur le creu de son cou, attirée par la chair mise à vif par la lame de son arme. D'une voix envoutante, et pour être certaine de ce que la petite créature avait dit précédement, elle murmura à l'homme.
-Mh..Djebel..
Vous devez vous sentir nu à présent, puisque votre regarda le Gobelin avant de détourné son regard vers l'homme insistant sur le mot Ami..a prononcé votre nom. Je crois que j'ai un avantage sur vous. Esquissa un sourire presque sadique
Nydiele se redressa, elle ne voulait relancer le combat, et encore moins se mettre à dos l'un des habitants de ce lieu. Elle repris sa voix fragile.
- Cela fait plusieurs nuits que je n'ai cesse de distancer ces créatures, sans prendre repos ni me substanter. Et dans mon désespoir vous avez été la seule lumière sur mon chemin.
Nydiele connaissait parfaitement le pouvoir des femmes sur les hommes. La portée de ses mots, les sous-entendus de ses gestes, face à la férocité des hommes, la seule chose que les hommes pouvaient envier nourissaient ses plus belles victoires.. Malheureusement les autres mortels de ce lieu semblait être des créatures tout autre. Les gobelins n'avaient que faire des attraits des femmes, et elle ne pouvait que convaincre l'homme qui se trouvait devant elle. D'un sourire intérieur, maligne, elle baissa le regard, comme soumise à la réponse de cet individu, afin de lui donner l'illusion d'être maître de la situation.
-..J'honorerai mes dettes, si vous me laissiez coucher dans votre demeure pour une nuit.
Dernière modification par Nydiele Amëdith (06-09-2008 23:40:09)
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Djebel n'étant pas insensible aux charmes troublants de l'inconnue et à la chaleur de son corps qu'il avait ressenti alors qu'elle le menaçait de son arme, il fut victime de la manipulation adroite de celle-ci. Croyant à son attitude soumise, il se fit la réflexion qu'il pourrait profiter d'elle si il se montrait hospitalier. D'un geste de la main qu'il placa sous le menton de la jeune femme, il lui releva la tête, plongeant son regard dans le sien.
Et bien soit... vous pouvez coucher ici si vous le souhaitez ! quant à vos dettes... et bien nous trouvons bien le moyen de vous en acquitter en temps voulu...
arborant un sourire qui en laissait deviner beaucoup sur l'idée qu'il avait en tête... une idée bien loin d'être innocente.
Dernière modification par Djebel (06-09-2008 23:44:36)
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Le gobelin se demandait, qui etait elle, que voulait elle exactement. Elle avait parlé de loups... Des loups, ici ? Ils connaissaient bien certains loups des bois, loups gris, loups Kum, loups ride, mais... les loups de l'enfer, non, ceux la ils ne les connaissait pas.
Il jeta un coup d'oeil à son squig, puis à l'etrangère.
Ses mouvements etaient nerveux, saccadés, comme chez tout ceux de son espece, le calme etait une notion inconnue chez les gobelins.
Par Gork, cette nuit s'annonçait bien etrange, mais Squiggy ne semblait pourtant pas nerveux.
M'dame... papeur pafairmal .
Il posa son arc contre le mur, sorti sa dague de son fourreau et, alors qu'il allait la poser au sol il se ravisa, et la rangea non sans guetter la reaction de l'etrangère du coin de l'oeil. Elle semblait calme. Trop ? peut etre, peut etre pas, il ne connaissait pas encore bien les réactions de ces especes, lui, seulement habitué aux gobelinages sanglants et aux jeux des Orcs.
Squiggy ! ... vnir !
Il se dirigea vers la porte en trottinant, son squig le suivant du regard l'air un peu ahuri. Air qui valu a beaucoup de finir entre ses crocs par exces de confiance.
Arrivé à la porte, il l'ouvrir doucement... passant sa tete pour regarder alentour. rien.... juste la nuit.
Pas d'odeurs ni de bruits suspects.
Rentrant la tete, il ouvri plus la porte, puis toute grande et dit :
Squiggy ! ... Dehors, sibougé chassémangé !
Il venait de demander à sa créature de monter la garde à la manière des squigs... fondre sur la moindre chose qui ferait le moindre bruit dans un périmetre connu seulement des squigs et machouiller, dévorer l'origine de ce bruit. Sans se poser de questions.
Dans un fracas de tout les diables, le squig en deux bonts parcouru la salle, bousculant tout sur son passage, puis sorti et s'immobilisa sur le perron, la bave au levres.
Le gobelin referma la porte.
Dormir ... paloula... palou . Silou tanpi, loumor.
Il esquissa une grimace à laquelle il s'essayait depuis qu'il connaissait Djebel qui avait tenter de lui apprendre quelques coutumes des autres especes, un sourire qui ressemblait plus a un rictus de douleur qu'autre chose et decouvrait ses petites dents etonnamment blanches et pointues.
Il trottina en sens inverse vers son arc, sans jeter un regard à quiconque et s'assit.
Dormirmaintnan ! orkéloupavnir.
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Lorsque l'animal du Gobelin tranversa la salle, elle en profita, d'un geste fugasse elle retira la main de l'homme, juste en reculant subtilement son menton. Ce passage bruyant, lui permettait de lui faire croire, que c'était un accident, et non un choix. Cela aurait pu le faire changer d'avis, mais elle est détestait qu'on la touche, sans que ses gestes ne soient dirigés vers un seul but déterminé, souvent celui de lui apporter quelques choses. Elle recula de quelque pas afin de s'écarter de la trajectoire de l'arme que possèdait bien en main ce Gobelin.
Elle pouvait lire la méfiance que celui-ci lui portait, il semblait à chacun de ses mots analyser ces dires, elle notait bien en elle. " Amadouer les gobelins sera chose aisée". Toutes ces pensées se confirmèrent lorsqu'il se ravisa à déposer sa dague. Elle offra un large sourire, la méfiance était une qualité dans ce monde.
-Bien. Les lieux sont sûrs.
Elle s'avanca vers le sofa, et ramassa doucement le seul sac qu'elle possèdait, le rabattant sur une de ses épaules, elle regarda Djebel, et reprit d'une voix exténuée.
- Ou se trouve les chambres, afin que j'y prenne repos ?
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La nuit fût calme, aucuns orques ni loups n'étaient venus dérangés le petit groupe. Un rayon de soleil perçait la fine couche de brume qui entourait la caverne, tout était sans bruit mis à part devant la taverne où l'on pouvait apercevoir un Squig entrain de mâchouiller une dépouille, on aurait dit un reste de jarret il y avait encore des poils dessus. Le jour se levait doucement mais surement.
Cela faisait déjà plus d'une demi-heure que je déambulais dans ces rues désertes en quête d'une goutte d'eau potable. Ma fatigue grandissante, je longeais les murs tout en m'y tenant. C'est alors que j'aperçus un Squig avachit devant une grande et lourde porte.
- Tiens voilà un squig ... seul ? Hum son maître ne doit pas être loin.
D'un pas nonchalant je décidais donc de me rendre à cette taverne. Arrivé à quelques mettre de la porte, je vis le squig se redresser net à la simple vue de ma présence .. et brusquement il entama une charge dans ma direction. Par réflexe je mis la main sur le pommeau de mon épée mais réalisant que ce n'était qu'un squig, je ne la sortis point.
Le squig termina sa course droit sur ma botte, il essaya d'y planter ses crocs mais sans effet. Ces animaux sont très dangereux ils peuvent tuer un homme d'un seul coup de dent mais le métal de mon armure était bien plus résistant que les tuniques de l'empire.
Après quelques instants, voyant qu'il ne pourrait se régaler de mes membres inférieurs, le squig lâcha prise et retourna mordiller son bout de viande.
Je me trouvais à présent devant la porte, alors que je posais la main sur celle-ci afin d'essayer de sentir la présence d'autrui, dans un petit grincement, la poignée se mit à tourner. Je fis un pas en arrière et la porte s'entrouvrit laissant apparaitre un petit gobelin pas encore réveillé.
- Salut le Gob' !
Le gobelin ne répondit rien, il laissa échapper un son de sa bouche : "GrRrmmblBl .." et s'essuya la goutte qui pendait au bout de son nez.
- Désolé de vous sortir de votre torpeur, mais je suis assoiffé et fatigué, cet endroit semble être le seul ou je puisse trouver refuge.
Le gobelin fixa l'homme du regard quelques instants, il n'avait pas l'habitude de voir une silhouette aussi imposante, l'homme était vêtu d'une lourde armure blanche recouverte par de multiples tâches de sang, une armure telle qu'il n'en avait jamais vu. Il marqua un temps d'arrêt comme s'il réfléchissait puis fit demi-tour, un autre "GrRrmmblBl .." se fit entendre dans le fond de la pièce, le gobelin laissa la porte ouverte et me fit un signe de la main comme pour dire : suit moi.
Je franchis alors le pas de la porte.
Dernière modification par Arys (20-11-2008 16:35:17)
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/hrp
C'est qui le gobelin ?
Parceque si c'est Raskasse ou moi, le rp veux que tu nous laisse la liberté de nos action tant qu'à faire, on doit tenter de ne decrire que ce que l'on fait
/hrp
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/hrp
C'est toi et je sais que je ne peux pas vous faire faire des actions , j'ai essayé au mieux de respecter ça , mais il fallait que je m'introduise tant bien que mal, tu m'ouvres juste la porte hein
/hrp
Dernière modification par Arys (20-11-2008 22:58:18)
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